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Alerte Santé : Des Défrisants cause du Cancer de l’Utérus chez les Femmes Noires : L’Oréal et Revlon se défendent.

Alerte Santé : Des Défrisants cause du Cancer de l’Utérus chez les Femmes Noires : L’Oréal et Revlon se défendent.

Face à une vague de plaintes, l’industrie cosmétique se retrouve sous les feux des projecteurs judiciaires aux États-Unis. Des milliers de femmes noires, armées de récits personnels et d’études scientifiques, se dressent contre des géants de la cosmétique, dont L’Oréal et Revlon, les accusant de commercialiser des défrisants capillaires liés à un risque accru de cancer de l’utérus.

Au centre de cette controverse, Sheila Bush, 69 ans, représente les victimes alléguées. Sa routine capillaire depuis l’enfance – se défriser les cheveux toutes les six semaines – est devenue un cauchemar après qu’elle a été diagnostiquée d’un cancer de l’utérus dans la cinquantaine. Sa réalité reflète celle de nombreuses autres, dont les témoignages bouleversants ont trouvé écho dans une récente étude des National Institutes of Health (NIH). Cette dernière a révélé que les femmes utilisant fréquemment des produits défrisants étaient deux fois plus susceptibles de développer un cancer de l’utérus comparativement à celles ne les utilisant pas.

Les actions en justice actuelles reposent sur l’accusation que les entreprises concernées auraient manqué à leur devoir d’informer les consommatrices des dangers potentiels de leurs produits. Face aux critiques, L’Oréal et Revlon défendent l’innocuité de leurs produits, arguant que les examens de sécurité sont rigoureux et que les études ne permettent pas d’établir un lien de causalité.

Cependant, cette défense semble peu convaincante pour les milliers de plaignantes, dont le nombre ne cesse de croître. Parmi elles, l’avocat Ben Crump, figure emblématique de la lutte pour les droits civiques, a rejoint la bataille juridique, posant la problématique comme une question de droits civils. Il souligne l’injustice subie par les femmes de couleur, souvent contraintes d’utiliser ces produits pour répondre à une norme sociale de beauté.

Alors que certaines compagnies comme Namaste insistent sur la conformité réglementaire de leurs produits, l’absence de communication claire sur les risques encourus met en lumière une éventuelle négligence. Les entreprises visées réclament l’annulation des plaintes, s’appuyant sur l’argument que l’association des produits au cancer de l’utérus est une découverte récente et qu’elles ne pouvaient être au courant des risques.

L’affaire soulève des questions cruciales sur la transparence des industries et la sécurité des consommateurs. Elle interroge également sur l’équité envers les minorités ethniques qui sont disproportionnellement affectées. Le procès en cours pourrait marquer un tournant dans la réglementation des cosmétiques et la reconnaissance des droits des consommatrices.

L’issue de ce combat juridique est encore incertaine, mais une chose est sûre : le débat sur la sécurité des défrisants et le droit à l’information des consommatrices reste plus que jamais d’actualité.

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