24 HEURESA LA UNESOCIETE

1er Mai 2025 : La marche annoncée de la CSTB connaîtra-t-elle le même sort qu’en 2024 ?

1er Mai 2025 : La marche annoncée de la CSTB connaîtra-t-elle le même sort qu’en 2024 ?

Un an jour pour jour après les arrestations massives qui ont marqué la tentative de marche syndicale du 1er mai 2024, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) projette une nouvelle manifestation dans les rues de Cotonou. L’initiative, prévue pour ce jeudi 1er mai 2025, entend à nouveau dénoncer la précarité des conditions de vie et de travail d’une large frange de la population.

1er Mai 2025 : La marche annoncée de la CSTB connaîtra-t-elle le même sort qu’en 2024 ?

Dans un pays régi par une Constitution qui garantit les libertés de réunion et de manifestation, les événements de l’an dernier laissent planer un doute sur le sort réservé à la marche de 2025. En avril 2024, sur 72 militants interpellés pour attroupement illégal, seuls 20 avaient été libérés sans poursuite. Les autres avaient été placés en garde à vue, malgré des démarches syndicales préalables jugées régulières. Ce passé récent révèle une gestion sécuritaire tendue des mouvements sociaux, dans un contexte politique de plus en plus sensible à la veille des élections générales de 2026.

Terrorisme au Bénin : le gouvernement justifie sa posture face aux attaques et évoque des menaces en 2025

Le climat national est marqué par une montée des revendications sociales : coût de la vie, difficultés dans le secteur de l’éducation, emploi des jeunes, précarité des AME. L’appel à manifester de la CSTB mobilise au-delà des syndicalistes : étudiants, femmes des marchés, producteurs agricoles et chômeurs sont tous conviés à joindre leurs voix à celle de la centrale syndicale.

Une messe pour la libération de  Reckya Madougou à Cotonou – Les personnalités présentes

Face à cette situation, la question de la liberté d’expression et du droit à manifester pacifiquement refait surface. La réaction des autorités sera un signal fort, à la fois à l’échelle nationale et internationale, sur leur volonté de garantir un climat politique apaisé en période pré-électorale.

Louis Philippe Houndégnon devant la CRIET : entre procès judiciaire et bataille d’influence

L’enjeu dépasse donc la seule manifestation syndicale. Il touche au fonctionnement de l’espace public, à l’effectivité des droits fondamentaux et au rapport de confiance entre les citoyens et les institutions. Dans cette perspective, l’attitude des forces de l’ordre ce 1er mai 2025 sera scrutée de près. Une répression injustifiée pourrait écorner l’image d’un Bénin démocratique, alors qu’une gestion respectueuse des droits fondamentaux renforcerait, au contraire, la crédibilité de l’État dans la conduite des affaires publiques.

Bienvenu 👋
C'est bien de s'informer

Inscrivez-vous pour recevoir chaque mois du contenu génial dans votre boîte de réception.

Vos données sont sécurisées

Articles similaires

17 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page