đź”´ Reprise du procès Boko-Homeky Â
Le procès très médiatisé d’Olivier Boko et d’Oswald Homeky, accusés de tentative de coup d’État, prendra une nouvelle tournure avec la reprise des débats prévue pour le 23 janvier. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a annoncé cette date après la suspension des audiences le 21 janvier, suite au retrait des avocats de la défense.
Une procédure sous tension
La suspension est intervenue après que les avocats de Boko et Homeky ont dénoncé des irrégularités majeures dans la composition de la Cour et dans la conduite du procès. Ces derniers ont invoqué des violations des normes légales relatives à la collégialité des juges en matière criminelle. Face à ce retrait collectif, la CRIET a enclenché la procédure de constitution d’avocats d’office pour assurer la défense des deux personnalités mises en cause.
Une affaire qui divise
Le procès, qui suscite une vive attention nationale et internationale, cristallise les tensions politiques au Bénin. Si certains estiment que les accusations sont fondées, d’autres dénoncent un procès politique visant à neutraliser des figures influentes liées à l’opposition.
Enjeux pour la justice béninoise
La reprise des débats le 23 janvier sera scrutée de près, car ce procès constitue un test pour l’indépendance et la crédibilité de la justice béninoise. La défense, désormais absente, laisse une question en suspens : les avocats d’office pourront-ils garantir un procès équitable ?
Les regards restent tournés vers la CRIET, alors que le Bénin vit l’un des épisodes judiciaires les plus controversés de son histoire récente.