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📰🔍 “La Gazette du Golfe en justice : 3 Dossiers devant la Cour constitutionnelle  📝⚖️

📰🔍 “La Gazette du Golfe en justice : 3 Dossiers devant la Cour constitutionnelle  📝⚖️

La tension monte d’un cran à la veille de la très attendue audience à la Cour Constitutionnelle, où trois recours majeurs relatifs à la suspension controversée du groupe de presse « La Gazette du Golfe » seront examinés.

Depuis la suspension  du groupe médiatique le 8 août dernier par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), un nombre croissant de défenseurs de la liberté de la presse et des droits civiques ont dénoncé cette mesure. La HAAC avait justifié sa décision en avançant que “La Gazette du Golfe” n’avait pas adhéré au communiqué exigeant une couverture médiatique plus professionnelle, notamment sur des sujets sensibles tels que les coups d’État en Afrique.

Les recours devant être examinés portent sur des points juridiques clés. Landry Angelo Adelakoun, soutenu par d’autres parties, plaide l’inconstitutionnalité pure et simple de la suspension du groupe. De son côté, Mme Christelle Avodaho accuse la HAAC de violer les articles 24 et 142 de la constitution, tandis que Prosper Bodrenou cible les articles 8, 23 alinéa 1er et 24. Ces recours suggèrent une tension fondamentale entre les prérogatives de la HAAC, destinée à garantir l’ordre dans les médias, et les droits constitutionnels du groupe de presse, qui se trouve dans la ligne de mire de l’autorité.

Le cœur du débat tourne autour de la question de savoir si la HAAC, dans sa quête de professionnalisme médiatique, est allée trop loin, enfreignant ainsi les droits fondamentaux de la presse et les principes de liberté d’expression. Les implications de la décision de la Cour Constitutionnelle seront considérables. Si elle juge en faveur de « La Gazette du Golfe », cela pourrait servir de précédent pour d’autres médias dans des situations similaires et renforcerait la primauté des droits de la presse dans un contexte africain en évolution.

L’audience est prévue demain à 10 heures et tous les regards seront tournés vers la Cour Constitutionnelle, où la justice décidera de l’avenir du journalisme et de la liberté de la presse dans le pays.

 

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