🏛️ 2ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale : des réformes majeures au programme 📜
La 2ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale béninoise s’ouvrira officiellement le jeudi 24 octobre 2024 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Cette session, annoncée lors d’une conférence de presse tenue le mardi 22 octobre par Vitali Boton, porte-parole du président de l’institution, revêt une importance particulière en raison des nombreux dossiers cruciaux qui seront débattus. L’objectif principal est de renforcer les institutions et de moderniser le cadre législatif du Bénin à travers une série de réformes couvrant des secteurs stratégiques.
Vitali Boton a indiqué que cette session sera l’occasion pour les députés de la neuvième législature de discuter et d’adopter plusieurs projets de loi, notamment dans les domaines de la justice, de l’économie, de la santé et de l’éducation. Parmi les textes les plus attendus figurent le projet de loi de finances pour la gestion 2025 et celui relatif à l’alimentation scolaire en République du Bénin. Ce dernier est particulièrement crucial pour la lutte contre l’insécurité alimentaire et la promotion de l’éducation, garantissant un meilleur accès à une alimentation équilibrée pour les élèves.
Economie : Les derniers constats du FMI sur l’économie béninoise
Les parlementaires auront également à examiner des lois telles que celle portant sur la maîtrise d’ouvrage publique, ainsi que des dispositions spéciales de procédures relatives à la défense des intérêts de l’État devant les juridictions, avec la création d’une Agence judiciaire de l’État. Des réformes majeures concernant l’organisation de la concurrence et la régulation des professions médicales et paramédicales en clientèle privée seront aussi à l’ordre du jour, reflétant l’engagement du Bénin à moderniser ses institutions.
Assassinat du Chef d’Ita Kpako : Nouveaux développements dans l’enquête
Au-delà de ces dossiers, l’Assemblée discutera des autorisations d’adhésion à plusieurs conventions internationales, telles que l’Acte de 1991 de la Convention Internationale de la Protection des obtentions végétales (UPOV) et le traité de Marrakech, visant à faciliter l’accès des personnes déficientes visuelles aux œuvres publiées.
Selon Boton, ces réformes sont vitales pour “consolider la démocratie béninoise et répondre aux besoins des citoyens”. Il a insisté sur l’importance des débats qui auront lieu, soulignant que la session reflète l’engagement de la législature à moderniser les lois et à renforcer les institutions du pays.
Â