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🏗️ “Le capitalisme violent au Bénin : une critique acerbe des choix politiques actuels” 🇧🇯

🏗️ “Le capitalisme violent au Bénin : une critique acerbe des choix politiques actuels” 🇧🇯

Dans une intervention remarquée sur l’émission Le Bon Citoyen, diffusée sur Eden TV, le père Eric Aguénounon a critiqué avec véhémence les politiques publiques mises en œuvre au Bénin. Selon lui, ces politiques, dominées par un capitalisme ultralibéral, priorisent des objectifs macroéconomiques aux dépens des besoins fondamentaux des citoyens. Une analyse qui invite à repenser les stratégies de développement du pays.


💰 Un capitalisme destructeur selon Aguénounon

Pour le père Aguénounon, le Bénin est pris dans les griffes d’un « capitalisme violent », un système où toutes les ressources sont captées pour alimenter un libéralisme économique à outrance. Il dénonce une situation dans laquelle les politiques publiques sont au service exclusif d’une oligarchie, laissant la majorité de la population à la marge. « Les produits de rente tuent les terres et réduisent les producteurs en esclavage », a-t-il déclaré. Cette course effrénée à la croissance, soutenue par des chiffres flatteurs au niveau international, masque, selon lui, une réalité où le bas peuple subit les conséquences d’un système oppressant.


🏫 Une fracture sociale alarmante

Le père Aguénounon a également pointé du doigt le contraste saisissant entre les investissements dans les infrastructures et la situation des services de base. Si les routes, ponts et autres bâtiments modernes donnent l’image d’un pays en plein essor, les écoles publiques, centres de santé et quartiers défavorisés peignent un tableau bien différent. « Les pierres sont belles, mais l’homme reste l’acteur central du développement », a-t-il martelé, dénonçant un manque criant de politiques publiques qui répondent aux besoins réels des citoyens.


🌍 Le besoin d’un développement inclusif

Pour Aguénounon, l’urgence est claire : recentrer les efforts sur l’éducation, la santé, et la décentralisation effective. Il appelle à des politiques publiques qui « s’incarnent dans l’assiette et le corps du citoyen », afin de créer un développement qui profite à tous. La décentralisation, bien que prévue, reste selon lui cadenassée, privant les collectivités locales de l’autonomie nécessaire pour répondre aux besoins de leurs populations.


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