🌍 Tensions au Niger : Expiration de l’Ultimatum de la CEDEAO, l’Afrique de l’Ouest retient son souffle 🕊️
L’ultimatum donné par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) concernant le rétablissement du président Mohamed Bazoum au Niger est arrivé à expiration ce dimanche 6 août à minuit. La situation est tendue alors que la CEDEAO pourrait potentiellement recourir à une intervention militaire.
Alors que Niamey reste sous le contrôle des putschistes, une récente réunion des Chefs d’État majors de la CEDEAO tenue à Abuja a mis en évidence le sérieux des mesures envisagées. Selon plusieurs observateurs, les décisions prises lors de cette rencontre ne doivent pas être prises à la légère. Plusieurs nations ouest-africaines, y compris le Sénégal, se disent prêtes à intervenir militairement si nécessaire.
Le commissaire chargé des Affaires politiques et de la Sécurité, M. Abdel-Fatau Musah, a précisé que tous les éléments nécessaires à une intervention ont été discutés. Il a déclaré : “Les chefs d’état-major de la défense et leur équipe ont élaboré un concept d’opération en vue d’une intervention militaire… pour rétablir l’ordre constitutionnel”.
Cependant, l’heure et le lieu exacts de l’intervention resteront confidentiels et dépendront des décisions des chefs d’État de la CEDEAO. Bien que la CEDEAO ait émis un avertissement sévère, le bloc régional reste soucieux de la diplomatie. Malgré l’ultimatum, l’espoir demeure que les putschistes puissent revenir sur leurs actions.
Du côté des putschistes, ils restent fermes, promettant une “riposte immédiate” à toute intervention. De plus, le Mali et le Burkina Faso, tous deux dirigés par des juntas militaires suite à des coups d’État, soutiennent les putschistes du Niger. Ces deux nations ont même menacé de se retirer de la CEDEAO si une intervention militaire est lancée. La situation reste incertaine et toute l’Afrique de l’Ouest observe attentivement alors que les événements continuent de se dérouler.
