🇧🇯 Saisie record à Sèmêrê : Plus d’une tonne de psychotropes interceptée dans un véhicule togolais 🚨

🇧🇯 Saisie record à Sèmêrê : Plus d’une tonne de psychotropes interceptée dans un véhicule togolais 🚨

Dans la nuit du 11 au 12 juillet 2025, la police républicaine du commissariat de Sèmêrê, localité frontalière du nord-ouest du Bénin, a procédé à l’interception d’un véhicule transportant plus de 1 200 kilogrammes de produits psychotropes. Cette opération, considérée comme l’une des plus importantes de ces derniers mois, révèle une fois encore les enjeux sécuritaires liés au trafic de stupéfiants dans la région frontalière entre le Bénin et le Togo.

Le véhicule, immatriculé au Togo, a été stoppé lors d’un contrôle de routine. Son chauffeur, dans une tentative de tromper la vigilance des forces de sécurité, a déclaré transporter du poisson, principalement du fretin. Mais une inspection approfondie a permis aux agents de découvrir 1240 kg de substances illicites soigneusement dissimulées dans des sacs et paniers.

🔍 Une filière bien organisée ?

Selon nos informations, l’origine et la destination exacte de cette cargaison demeurent inconnues à ce stade. Toutefois, les autorités n’écartent pas la piste d’un réseau structuré opérant entre le Togo, le Bénin et probablement d’autres pays de la sous-région. Ce modus operandi – véhicule immatriculé à l’étranger, fausse cargaison, itinéraire secondaire – correspond à des pratiques observées dans des trafics précédemment démantelés dans la zone.

Une enquête est en cours pour identifier l’ensemble des acteurs impliqués. Le conducteur du véhicule, actuellement en garde à vue, devrait être présenté aux autorités judiciaires dans les prochains jours.

⚠️ Une menace persistante pour la sécurité nationale

Cette saisie spectaculaire relance le débat sur l’efficacité des contrôles douaniers et policiers aux frontières terrestres. La commune de Djougou, de par sa position stratégique sur les corridors de transit entre le Togo, le Burkina Faso et le Niger, est souvent exploitée comme point de passage par les trafiquants de drogues, d’armes ou de contrebande.

Les autorités béninoises, engagées dans une lutte contre les stupéfiants, ont multiplié les interceptions ces derniers mois. Mais les volumes saisis révèlent que les flux illicites restent importants. Cette affaire interpelle également sur la nécessité d’une coopération régionale renforcée en matière de sécurité, notamment avec les pays voisins comme le Togo, d’où proviendrait ce véhicule.

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