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⚖️ Prétendu Coup d’Etat : L’avocat Paul Kato Atita réclame à nouveau l’audition de Patrice Talon 👤

⚖️ Prétendu Coup d’Etat : L’avocat Paul Kato Atita réclame à nouveau l’audition de Patrice Talon 👤

Dans le cadre du dossier dit de coup d’État déjoué impliquant Olivier Boko et Oswald Homeky, Me Paul Kato Atita, avocat de la défense, continue de demander l’audition du président béninois Patrice Talon. Cette requête, réitérée lors d’une intervention sur la web radio Crystal, s’appuie sur des précédents juridiques et sur le rôle du chef de l’État en tant que représentant de l’État béninois, partie civile dans cette affaire.

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Un précédent juridique mis en avant

Me Paul Kato Atita a rappelé un cas marquant de l’histoire judiciaire béninoise. En 2013, dans l’affaire dite « d’empoisonnement » impliquant Patrice Talon, alors homme d’affaires, et l’ancien président Boni Yayi, ce dernier avait été entendu dans son palais présidentiel avec tous les honneurs dus à sa fonction. L’avocat estime que Patrice Talon, aujourd’hui chef de l’État, devrait également se plier à cet exercice pour éclairer les zones d’ombre entourant cette affaire de coup d’État présumé.

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Selon Me Kato Atita, la procédure pénale permet une telle audition, qui pourrait se dérouler dans un cadre solennel, au palais présidentiel ou dans le bureau du président, afin de garantir le respect de sa fonction. « Ce n’est pas une audition d’un individu vulgaire. C’est une démarche solennelle pour obtenir sa version des faits, essentielle à la manifestation de la vérité », a-t-il souligné.

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Une demande pour la transparence

L’avocat insiste sur le fait qu’en tant que représentant de l’État béninois, partie civile dans ce dossier, Patrice Talon est directement concerné par l’affaire. « Nous voulons simplement entendre sa version des faits, que ce soit par écrit ou lors d’une rencontre formelle avec le juge », a-t-il déclaré. Cette affaire, qui a déjà suscité de vives réactions au Bénin, est perçue par de nombreux observateurs comme un test pour l’indépendance de la justice. Le procès s’est ouvert ce 21 janvier 225, mais les avocats de la défense ont dénoncé depuis des mois des vices de procédure et des violations des droits de leurs clients, qu’ils considèrent comme les cibles d’une manœuvre politique visant à les éliminer en prévision des élections présidentielles de 2026.

 

 

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