Après seulement trois mois d’activité, la Cour spéciale de répression des infractions foncières (Csraf) du Bénin croule sous un nombre impressionnant de dossiers. Plus de 8000 affaires sont en attente d’examen, selon Hugues Sagbadja, chef du département des affaires juridiques et de la formation à l’Agence nationale du domaine et du foncier (Andf). Ces chiffres ont été révélés lors d’une récente émission sur Radio Tokpa.
La Csraf, une institution récente, fait face à une montagne de travail. Le procureur de la République près la Cour spéciale, Victor Fatindé, et son équipe vont devoir gérer cette accumulation de dossiers, une tâche titanesque. Cette situation révèle l’ampleur des problèmes fonciers qui agitent le Bénin. “Ce nombre important de dossiers en attente d’être traité par la juridiction spéciale, est la preuve que les transactions foncières au Bénin font l’objet de nombreuses contestations et irrégularités”, a souligné M. Sagbadja.
L’avalanche de dossiers signifie également que de nombreux citoyens béninois attendent que justice soit faite. C’est un test important pour la Csraf, qui a été créée pour résoudre ces litiges de manière efficace et juste. Alors que la cour s’efforce de faire face à la surcharge de travail, les citoyens du Bénin attendent de voir comment elle traitera ces dossiers complexes et urgents.
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