🚨 Présidentielle 2026 : Samou Adambi écarté, Patrice Talon verrouille-t-il la succession ?

La suspension de Samou Séïdou Adambi, ministre des Mines et vice-président chargé des Relations extérieures et des partenariats du Bloc Républicain (BR) agite l’opinion depuis quelques heures. Cet évènement politique constitue un nouvel épisode dans la crise politique qui a démarré au cœur du pouvoir de la rupture depuis la démission de trois ministres du gouvernement. Oswald Homeky aujourd’hui en prison, Sévérin Quenum et Aurelien Agbénonci.  Cette crise s’est accentuée avec le limogeage précipité de Johannes Dagnon, et la supposée affaire de coup d’Etat manqué du 24 Septembre qui a conduit Olivier Boko en prison. Mais à Cotonou tout le monde s’accorde à dire que l’incarcération de Olivier Boko est une farce, montée de toutes pièces pour écarter le seul vrai candidat pour 2026. Tous ces faits aujourd’hui, marquent une nouvelle étape dans la recomposition politique au Bénin à l’approche de l’élection présidentielle de 2026. La suspension de Sam Adambi, prise lors d’une session extraordinaire du Bureau Exécutif National (BEN) du parti, reflète les tensions persistantes au sein de la majorité présidentielle, où la question de la succession de Patrice Talon reste taboue, mais omniprésente.

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Un contexte politique sous haute tension

Depuis l’éclatement de l’affaire Olivier Boko, l’ancien allié proche de Patrice Talon accusé de tentative de coup d’État, le paysage politique béninois traverse une période d’incertitude. Toute figure politique soupçonnée d’ambition présidentielle ou de proximité avec Olivier Boko subit des pressions ou des sanctions. Oswald Homeky, ancien ministre, a été écarté du gouvernement, tandis que Christelle Houndonougbo a perdu son poste pour avoir affiché son soutien à Boko sur les réseaux sociaux.

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Samou Séïdou Adambi, figure montante du Bloc Républicain, n’échappe pas à cette dynamique. Longtemps perçu comme un potentiel prétendant à la présidentielle de 2026, il semblait bénéficier d’un soutien certain dans l’opinion publique et au sein de ses partisans. Certaines rumeurs évoquaient même sa possible association avec Olivier Boko pour former un ticket présidentiel. Cette hypothèse, relayée par plusieurs médias, aurait accéléré les sanctions du BEN à son encontre.

Des sanctions conservatoires ou un règlement de comptes ?

Officiellement, le BEN justifie la suspension de Samou Séïdou Adambi par des actes jugés contraires aux principes et valeurs du parti, susceptibles de nuire à son fonctionnement. Cependant, le contexte laisse penser que cette mesure est davantage motivée par des considérations politiques.

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En effet, la suspension intervient à un moment stratégique, à la veille des élections générales et présidentielle de 2026, et dans un climat où la loyauté envers Patrice Talon semble être la condition sine qua non pour maintenir une place dans l’appareil politique. Ce zèle disciplinaire pourrait être interprété comme une volonté de neutraliser toute velléité de candidature alternative au sein de la majorité.

2026 : une succession verrouillée ?

La question de la succession de Patrice Talon reste une énigme. Bien que le président béninois ait réitéré son intention de ne pas briguer un troisième mandat, aucune figure consensuelle n’a émergé pour prendre la relève. La répression politique contre les soutiens d’Olivier Boko et les ambitions perçues de figures comme Adambi ou Homeky suggèrent que le président Talon cherche à garder un contrôle total sur le processus de transition. Toutefois, il se murmure désormais que le seul dauphin de Talon sera Romuald Wadagni, et non Joseph Djogbénou.Dans ce contexte, la suspension d’Adambi pourrait servir de message clair : toute tentative de candidature non adoubée par le cercle présidentiel sera sévèrement sanctionnée.

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Quelles perspectives pour Samou Séïdou Adambi ?

Le sort d’Adambi dépendra de plusieurs facteurs, notamment de sa capacité à mobiliser ses partisans et à maintenir son influence malgré sa mise à l’écart. Va-t-il suivre le chemin d’Oswald Homeky, écarté du gouvernement et désormais en retrait, ou parviendra-t-il à rebondir politiquement ? Une chose est certaine : la bataille pour 2026 est déjà lancée, mais elle se déroule dans l’ombre, sous le contrôle étroit de l’entourage présidentiel. La suspension d’Adambi est un signal fort que la compétition sera verrouillée jusqu’au dernier moment.

Un avenir incertain pour le Bloc Républicain

En sanctionnant une figure aussi importante que Samou Séïdou Adambi, le Bloc Républicain prend un risque. Si cette décision vise à préserver l’unité du parti, elle pourrait également exacerber les divisions internes et alimenter un sentiment de méfiance parmi ses cadres. Le pari de Patrice Talon de maintenir une transition ordonnée tout en éliminant les dissidences internes sera déterminant pour l’avenir politique du Bénin. Mais à quel prix ? La réponse à cette question pourrait façonner le paysage politique béninois bien au-delà de 2026.

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